BKIND est une entreprise montréalaise qui propose une gamme de produits de soin pour la peau naturels, végétaliens et non testés sur les animaux.


1/ Comment décrivez-vous votre parcours ?
Je suis récipiendaire d’un baccalauréat et d’une maîtrise en microbiologie de l’Université de Montréal. Ensuite, ironiquement, j’ai travaillé 3 ans en pharmaceutique.
2/ Comment vous est venue l’idée de fonder BKIND ?
Au départ, j’ai commencé à faire mes propres recettes de soins pour la peau par pur plaisir, afin d’offrir des cadeaux à ma famille et à mes amis. Je n’ai jamais fait ça dans le but de fonder une entreprise. Mon père est entrepreneur, j’ai vu ce que c’était dans ma jeunesse et ce n’est pas quelque chose qui m’attirait. C’est mon copain et mes amis qui m’ont poussé à prendre ça plus au sérieux et à vendre mes produits. Je me suis donc enregistrée. Je n’avais aucune pression, car je n’avais pas comme but de faire cela à temps plein et de quitter mon emploi. Je voyais plutôt ça comme un beau passe-temps. Dès le départ, il y a eu un retour positif et encourageant. Un an plus tard, en 2015, je créais de nouveaux produits. J’avais de plus en plus de demandes et, comme j’avais encore mon emploi à temps plein, ça faisait beaucoup, je manquais de temps. C’est au printemps 2016 que la cofondatrice de Mimi Hammer, Camille Forcherio, m’a poussée à me lancer, pour vrai, dans l’aventure. Elle m’a grandement aidé, notamment au niveau de l’image de marque. Je lui doit beaucoup et j’en suis extrêmement reconnaissante ! Quelques mois plus tard, en novembre, je quittais mon emploi. Aujourd’hui, je peux vous dire que j’adore ça même si, au départ, je n’avais pas la fibre entrepreneuriale. Ça me fait grandir à tous les jours, et ce, même dans ma vie personnelle.
3/ Quelles ont été les difficultés rencontrées ?
En 2014, les gens étaient plus réticents à acheter des produits naturels. C’était nouveau pour eux et je le sentais lorsque je participais à des marchés. Ensuite, en tant qu’entrepreneur, il est certain qu’on vit des déceptions, suite à des collaborations qui n’ont pas fonctionnées, par exemple. Il n’y a pas de manuel à suivre quand tu te lances, il faut trouver, ou développer, les bons outils pour s’aider. Par exemple, au début, j’ai eu beaucoup de difficultés avec la livraison, les frais étant élevés, il fallait trouver une méthode simple et efficace.
4/ Quel conseil donneriez-vous à un entrepreneur en démarrage ?
Trouvez des partenaires qui partagent les mêmes valeurs que vous. Il faut bien s’entourer et ne pas vouloir tout faire toute seule. Pour moi, c’est la qualité avant la quantité. Les gens avec qui tu travailles, c’est vraiment important, c’est ton quotidien. Aussi, faites quelque chose que vous aimez profondément. Ne pas partir avec l’idée de « vouloir être entrepreneur », mais plutôt de partir d’une passion et d’en faire une entreprise.
5/ Comment voyez-vous votre cie dans 1 an, 5 ans, 10 ans ?
Ma mentore, Camille Forcherio, designer et cofondatrice de la marque de maillots Mimi Hammer et de la boutique August n916. On se voit approximativement une fois par semaine et ça me fait tellement de bien ! C’est rassurant de savoir que je suis entourée de gens inspirants.
J’ai l’idée d’ouvrir un café vegan, à Verdun, où mes produits seraient en vente.
Le saviez-vous ?
Tous les mois, BKIND fait une contribution monétaire à SAFA, un refuge qui offre un toit permanent à des animaux de ferme abandonnés, maltraités ou négligés.
Les livraisons locales se font à vélo avec la collaboration de LVM Livraison, une compagnie 100% respectueuse de l’environnement, basée à Montréal et à Québec.
Que de beaux projets pour cette jeune entrepreneure inspirante. Vous pouvez vous procurer les produits BKIND en ligne et dans quelques boutiques (Vestibule, La Loge, August n916, etc.).