Rares sont les artistes qui dans la mi-vingtaine s’expriment avec autant d’authenticité que l’imprévisible et charismatique Philippe Brach. Lorsqu’on entend pour la première fois des morceaux comme Né pour être sauvage ou encore L’amour au temps du cancer, on pourrait facilement croire qu’il s’agit d’un musicien, disons-le, plutôt séculaire. En fait, la première fois que j’ai entendu du Philippe Brach, je m’imaginais un genre de Patrice Michaud (j’adore Patrice Michaud), mais j’étais loin de me douter que derrière l’excellent album Portrait de Famine, se cachait un jeune homme de 26 ans.
Lauréat du Félix dans la catégorie révélation de l’année, Philippe Brach est un artiste complet, un visionnaire au franc parlé (on se rappellera de son speech 10/10, sans censure, au dernier gala ADISQ)
Si, comme moi, vous n’avez pas encore eu la chance de le voir en spectacle, il sera en supplémentaire le 5 mars prochain au Théâtre Fairmount. Sinon en attendant, on écoute sa playlist (elle aussi 10/10) avec du gospel, Harry Nilsson, Bill Withers, Wu-Tang, la meilleure chanson de Niagara….
- Fred Fortin – 10$
- Soweto Gospel Choir – Swing Down
- Bill Withers – Use Me
- Kirk Franklin – Brighter Day
- Sam Cooke – Jesus Gave Me Water
- Harmonium – Chanson Noire
- Niagara – Pendant Que Les Champs Brûlent
- Wu Tang Clan – Shame On A Nigga
- Usher – Caught Up
- Nick Drake – Things Behind The Sun
- Nat King Cole – Nature Boy
- The Doors – When The Music’s Over
- Diane Tell – Souvent Longtemps Énormément
- Harry Nilsson – Everybody’s Talking
crédit photo : LePetiteRusse