Dans un premier article, du même titre, je vous parlais d’une (nouvelle) tendance marketing, repérée chez plusieurs marques, caractérisées notamment par la présence de mannequins amateurs dans les campagnes publicitaires. Une stratégie qui s’articulerait autour du processus d’identification et du rapport de proximité entre la marque et le consommateur.
Dans la même lignée, je voudrais vous parler de la découverte d’une série produite par HBO que vous connaissez peut-être déjà. Il s’agit de « Girls . Pour celles qui ne connaissent pas encore cette pépite télévisuelle, on pourrait simplement la définir comme l’antithèse de Gossip Girls. Disparues, les strass et les paillettes ! Place à la vraie vie, à la dure ! Girls raconte le quotidien de quatre filles d’une vingtaine d’années, fraîchement entrée dans la vie active à New York. Elles rêvent de carrière d’artiste mais devront se contenter de jobine pour survivre. On est bien loin des Blair Waldorf et compagnie en tenue de haute couture dont la vie se résume à la conspiration. Les filles de Girls sont normales ! Elles sont soumises au petit salaire ou stage non rémunéré à la suite les études, elles sont sujettes aux problèmes de poids, aux crises existentielles. Elles achètent leur robe dans les friperies, portent des chaussettes dépareillées, s’empiffrent quand elles sont déprimées, dansent quand ça leur prend face leur miroir, scrutent leur corps à l’affut des imperfections. Et quand elles pleurent ou quand elles rient, on a vraiment l’impression que c’est pour de vrai. C’est drôle, empathique et réaliste, et chose rare dans la fiction, on ne prédit pas la fin de l’épisode.
-Victoire