Daphnée c’est le genre de personne qui capte l’attention de toute une pièce. Qu’elle soit sur scène, dans un cours, dans ton écran… Son côté artistique transparaît peu importe ce qu’elle touche ! C’est lors d’un cours à l’université que Daphnée m’a parlé pour la première fois des collages qu’elle réalisait. Elle devait se rendre chez un vieux monsieur qui vendait des National Geographic datant de plusieurs années. Ça ne m’a pas surpris une seconde de voir que son travail était franchement très beau et créatif. Je vous partage aujourd’hui le résultat de cette création et mon récent coup de coeur : les Microcosmes de Daphnée Côté-Hallé.
1/ Que représentent tes collages, les Microcosmes ?
Chacun y prend ce qu’il peut, y perçoit ce qu’il veut. C’est la beauté du collage, puisqu’il a l’avantage d’être un médium mélangeant abstraction et art figuratif. Tous peuvent s’y reconnaître, ou pas, et être interpellés de la façon dont il l’entend. C’est donc plutôt une proposition d’univers plutôt que d’une prise de position. Il y bien sûr l’aspect de la femme, mais je souhaite laisser libre cours à l’interprétation, c’est une fonction de l’art en soi !
2/ Justement j‘ai remarqué qu’il y avait beaucoup de figures féminines dans tes collages. Est-ce l’aspect de la femme, du féminisme ou de la féminité tout simplement sont quelque chose qui est important à illustrer dans tes œuvres ?
5/ Tu as tout récemment réalisé ton premier vernissage ! Comment s’est déroulée cette expérience ?
Oui! Le Bar Palco m’a accueillie généreusement et mes oeuvres y sont exposées pour quelques semaines encore. L’expérience fut à la fois enivrante et terrifiante. Je suis habituée de performer devant public étant comédienne, mais je ne m’étais rarement livrée aussi intimement de cette façon. Regarder les gens regarder tes oeuvres est une expérience bien étrange. Le Artgang m’a aussi accueillie pour leur marché de Noel et j’ai adoré l’expérience. Je compte bien tenter de faire d’autres marchés cette année.
Le collage me nourrit en tant que comédienne je dirais. Le métier comportant son lot de périodes creuses, le collage me permet d’exprimer ma créativité dans une liberté immédiate qui m’est nécessaire et vitale en tant qu’artiste. Ça devient un canal et un exutoire pour mon surplus d’imagination et de sensibilité. J’étudie actuellement en scénarisation aussi, et ça m’inspire aussi beaucoup dans l’écriture.
7/ Pour finir, qu’elle est la suite dans tes projets ?