Quand j’étais petite (oui j’ai déjà été petite), j’adorais la Saint-Valentin. C’était l’occasion en or pour échanger des valentins en classe via le courrier du coeur. C’était pas compliqué à cette époque: la plupart du temps, ça se résumait à « veux-tu être ma blonde, cochez oui, cochez non ». Il n’y avait même pas l’option du peut-être. Pas d’analyse approfondie, pas de malentendu, pas de justification… Bref, on était loin des textos douteux mal interprétés, des attentes non-fondées, de l’orgueil mal placé et de tout ce qu’implique le célibat de nos jours, à l’ére des SMS, dans une société consanguine.
Ça doit faire 7 ans que je n’ai pas été toute seule pour la Saint-Valentin, et, bien que je doute que mes anciens compagnons de vie lisent ceci, je m’excuse d’avance auprès d’eux pour les lignes qui suivront. Je crois que cette année sera la meilleure, parce que je n’ai pas d’attente ni de rien, ni de personne, mis à part, peut-être, l’espoir que mes amies s’en donnent à coeur joie dans les costumes inspirés de Magie Noire, d’un film d’Almadovar ou bien des défilés automne/hiver où l’opulence était à l’honneur. Bref, voici mon moodboard pour ceux et celles qui viendront nous rejoindre pour une soirée karaoké au bar La Remise (l’invitation est lancée).
[…] mini Christina Ricci – meilleur film EVER!). Je l’ai chantée lors de notre soirée de veuves de St-Valentin, et même si elle est vraiment pas facile à chanter, maudit qu’elle est […]