Je vous présente un artiste que je trouve très, mais très talentueux : Leif Vollebekk ! Dans ma fougue habituelle de courir les petits spectacles, je suis allée le voir à l’Oblique.
Tout d’abord, commençons par cette place, l’Oblique, dont je n’avais jamais entendu parler. Luc Bérard, Michel Meunier et Jeff R détiennent sans doute la place où l’on doit vendre le plus de musique montréalaise. L’endroit est très beau, tout en bois et ça sent même un peu le bois doux, des affiches de groupes peu connus à côté de celles de Patrick Watson et autres, une pièce très petite. Les lumières tamisées, nous étions peu vu la place restreinte disponible et tous assis par terre, dans un grand silence, à regarder comme des enfants Leif Vollebekk. Bref, c’était parfait !
Voici un aperçu de ce à quoi ressemblait la place
Leif Vollebekk à présent ! Quelle voix ! Tout simplement, quelle voix ! Il jouait avec ses guitares et ses harmonicas sans micro et ce qui ressortait de ses cordes vocales n’a pas cessé de m’impressionner. Également, le fait de jouer avec un archet sur les cordes d’une guitare électrique en a impressionné plus d’un ! Il enregistrait ses sons pour jouer par-dessus et le mélange des deux mélodies en faisait une parfaite. Comme il a dit durant le spectacle, dans son franglais très mignon: « ce sont deux chansons qui couchent ensemble depuis longtemps ! » (hihi)
Je l’aurais écouté toute la nuit encore… Un son qui me fait justement un peu penser à celui de Patrick Watson dans la désinvolture de sa voix et son laisser-aller dans sa performance. On pouvait tout à fait voir qu’il feelait, en bon français, sa musique avec toutes ses mimiques et les drôles d’expressions qu’il faisait en bougeant. Une musique folk et douce pour les oreilles, on ferme les yeux et on se laisse bercer…
Voici un vidéo style concert à emporter, tout simplement joli. On a envie d’y être !